La Fougue

"La Fougue" est un court-métrage d'environ 20 minutes. Par soucis financier, la production Synaps qui m'emploie actuellement en service civique et moi-même avons décidé de ne réaliser que l'introduction en attente de financeurs. Le tournage est prévu en Juillet 2024 car l'histoire se passe en été, mais également car notre preneur de son n'était plus disponible passé cette date. 

Dans cette introduction, on découvre quatre ados ayant des problèmes malheureusement répandus à cet âge : hypersexualisation, drogue, dépression, disputes familiales, ...Néanmoins, ils décident soudainement de fuir leurs vies respectives et partent alors à l'aventure. L'introduction se termine donc ici, lorsque nous les voyons parmi des paysages montagneux, vastes et déserts.

 

Motivation et origines du projet

L'idée de La Fougue me paraissait évidente depuis des années. Au cinéma, énormément de thèmes sont abordés. Mais lorsque j'étais adolescente et que je devais dire adieu à mon enfance, rentrant dans le monde adulte à la sortie du lycée, je ne trouvais aucune œuvre pour m'en parler. Cette période, entre le lycée et l'après-lycée, est pourtant tellement cruciale chez les jeunes ! Alors pourquoi personne n'en parle, ou alors comme d'une bagatelle ou d'un simple « passage obligé » ?

La Fougue, c'est ça. C'est parler à ces jeunes qui doivent dire adieu une bonne fois pour toute à leur insouciance. C'est proposer quelque chose de réaliste et non des clichés sur la jeunesse. C'est leur prouver qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent de leur vie et que leur environnement, leur famille ne les définissent pas. Leur dire qu'ils sont libres. Insuffler de l'espoir.

Dans ce court-métrage, de nombreux thèmes sont abordés : la nostalgie de l'enfance, la dépression, l’hyper-sexualisation, ou encore la drogue. C'est pourquoi les quatre personnages principaux, des presqu'adultes de 17 ans, décident un jour, sur un coup de tête, de fuir la réalité. C'est de cette impulsivité qu'est né le titre « La fougue ». Et on suit cette fougue, ses bons comme ses mauvais côtés, au cours de l'histoire.

Mon inspiration principale vient des deux jeux-vidéos « Life is strange 1 » et « Life is strange 2 ». Leur ambiance réaliste et mélancolique, ainsi que les sonorités acoustiques de José González, imagent parfaitement ce que je souhaite représenter : cette jeunesse perdue face à un avenir qu'elle ne comprend pas, voire, ne souhaite pas.

Publics visés

La jeunesse est le public principal de ce court-métrage. Je veux qu'elle puisse se sentir comprise, comme moi je ne l'ai pas été à cet âge. Évidemment, le projet s'adresse aussi aux parents : comme s'ils voyaient enfin depuis les yeux de leurs enfants.