court-métrage : les notes du passé
Le projet
Les Notes du passé est un court-métrage dramatique d’environ 30 minutes, qui mêle récit urbain, flashbacks sensibles et tension psychologique. À travers le destin croisé de deux amis d’enfance liés par la musique, l’amour et la douleur, le court-métrage explore la fracture entre les rêves d’hier et la réalité brutale d’aujourd’hui.
L’histoire suit Ibrahim, jeune homme brisé par l’abandon de Diana, son amie d’enfance et partenaire musicale, devenue star après avoir quitté leur quartier à la mort de la mère d’Ibrahim. Resté dans l’ombre, Ibrahim sombre dans le trafic avec Félix, jusqu’au jour où un deal tourne mal. Acculé par une dette qu’il ne peut rembourser, il monte un plan désespéré : faire revenir Diana sous prétexte d'une maladie grave... pour ensuite la kidnapper et réclamer une rançon.
Mais ce qui devait être un acte de vengeance devient une confrontation émotionnelle intense, entre souvenirs d'enfance, rancunes profondes et résurgence d’un lien qui refuse de mourir. À travers le choc de leurs deux mondes, le film interroge la loyauté, le prix du succès et la douleur de ceux qu’on laisse derrière.
Visuellement brut, mais porté par une bande-son intime et vibrante, le film alterne entre présent tendu et flashbacks lumineux, révélant peu à peu les blessures invisibles des deux protagonistes. Les Notes du passé est un huis clos émotionnel, un cri silencieux d’amour et de colère, ancré dans une réalité sociale forte mais universel
Motivation et origines du projet
Ce projet est né d’un besoin intime : celui de raconter ce que l’on perd quand les rêves prennent le dessus sur les liens, et quand les blessures du passé ne trouvent jamais la paix. À travers Les Notes du passé , je veux parler de l’amitié, de l’abandon, de la rancœur et surtout de cette ligne fragile entre l’amour et la haine.
J’ai grandi entouré de personnes talentueuses, passionnées, souvent issues de quartiers populaires, qui rêvaient de musique, de lumière, de reconnaissance. Certains ont réussi à se hisser hors du silence, d’autres s’y sont perdus. Ce film est une lettre ouverte à cette génération. Une génération à qui on a dit que le succès efface les douleurs, alors qu’il ne fait souvent que les repousser.
Ibrahim représente cette jeunesse oubliée, blessée, qui aime mais ne sait plus comment le dire. Diana incarne celle qui part, non pas pour fuir, mais pour survivre. Leur histoire, c’est celle de beaucoup d’amitiés que j’ai vues se briser sous le poids de l’incompréhension, des choix de vie, des silences mal digérés.
À travers une narration crue mais sensible, je veux mêler la noirceur du réel à la beauté des souvenirs. Les flashbacks sont là pour rappeler qu’avant le drame, il y avait la lumière. Avant la violence, il y avait la musique. Et c’est cette musique, cette émotion brute, qui relie encore les deux personnages, même dans la tragédie.
Ce projet me touche profondément, car il est le reflet d’un vécu, d’observations réelles, et d’un cri de cœur que je porte depuis longtemps : celui de ne jamais oublier d’où l’on vient, même quand tout change autour de nous.
Avec Les Notes du passé , je veux faire ressentir. Faire réfléchir. Et surtout, raconter une vérité que beaucoup vivent, mais que peu osent poser à l’écran.
Publics visés
Les Notes du passé s’adresse avant tout à une jeunesse urbaine, passionnée, parfois en lutte avec elle-même, qui se reconnaîtra dans les thèmes de la trahison, du rêve, de l’amitié et des blessures non dites. Le court-métrage touche ceux qui ont grandi dans des environnements où les choix sont souvent dictés par la survie, mais où la créativité, l’amour et la musique restent des refuges puissants.
Ce projet vise aussi un public sensible aux récits intimes, réalistes et émotionnellement chargés : les amateurs de cinéma social, de drames psychologiques, ou encore de récits musicaux forts, portés par des personnages complexes et profondément humains.
À travers son mélange de tension dramatique, de flashbacks poétiques et de dialogues intenses, le court-métrage parle à ceux qui ont aimé des séries comme, "Validé", ou des œuvres comme "Les Misérables" de Ladj Ly ou "La Haine", mais aussi à un public plus large, en quête de récits sincères et universels.
Les Notes du passé peut aussi toucher un public international, car au-delà de ses codes urbains, il raconte une histoire d’émotion, de regrets et d’identité que tout le monde peut ressentir.


