Réparation de dispositifs médicaux
Le projet
Nous sommes trois membres de l'association Humabio : Ludivine Bonbon, Laurine Duhem et Agathe Challamel. Nous partons cet été en mission humanitaire à Madagascar pour 6 semaines. Sur place, nous réparerons des dispositifs médicaux principalement dans deux hôpitaux de la ville de Fianarantsoa :
-Centre Hospitalier Universitaire Tambohobe Fianarantsoa ( CHUT )
-Centre Hospitalier Universitaire Andrainjato ( CHUA )
Une nouvelle opportunité c'est présentée avec l'hôpitals d'Ambalavao qui ont besoin de réparer des dispositifs ( 9 extracteurs d'oxygène, 2 Lampes baladeuses, un aspirateur de mucosités bébé, etc...). Nous aiderons donc pendant deux semaines dans cet hôpital.
Nous sommes également en discussion avec des hôpitaux de la côte Est pour leur apporter de l'aide. Journée type : arrivée à 8h. Inventaire des appareils à réparer puis réparation jusqu’à 12h. Repas entre 12h et 13h avec les équipes des hôpitaux. Ensuite, on reprend les réparations et on cherche des solutions avec les équipes jusqu’à 16h.
Nous irons pendant deux semaines à l'hôpital d'Ambalavao et 4 semaines à Fianaranstoa. Les week-ends nous visiterons Madagascar avec le mari de notre tutrice.
Une liste de pièces de rechange que nous pourrions amener pour réparer les équipements nous a été fournie pour l'hôpital Tambohobe. Ainsi qu'une liste des appareils en panne de l'hôpital d'Ambalavao.
De plus, nous distribuerons des affaires scolaires et si nous arrivons à récolter assez d'argent, nous ferons des dons à deux écoles : L’École Publique MAHAZENGY et l’Ecole Public RAPELA JAO MARIA.
Motivation et origines du projet
Nous partons grâce à l'association humanitaire Humabio. Nous sommes très bien encadrées par l'association car elle organise régulièrement des réunions pour savoir où nous en sommes dans la récolte de fonds mais aussi pour nous expliquer ce que nous ferons sur place et toutes les démarches à faire avant de partir (vaccins, passeport, billet d'avion, etc...).
Une liste très exhaustive des vêtements et du matériel les plus utiles nous a été fournie. Cette liste est basée sur l’expérience des anciennes personnes qui sont parties pour effectuer le même stage humanitaire à Madagascar.
Afin de se préparer au mieux pour notre mission. Nous avons l'obligation de réaliser une semaine de stage dans l’association BIP humanitaire à Meaux, spécialisée dans la réparation de dispositifs médicaux.
Nous souhaitons enseigner et communiquer nos connaissances sur les techniques de réparations des appareils. Cet échange permettra aux personnels sur place de pouvoir continuer à réparer leurs appareils s’ils rencontrent des pannes similaires. On espère par nos actions dans des zones reculées améliorer l'accessibilité aux soins. Mais également apprendre à communiquer avec le personnel sur place afin qu'ensemble on trouve des solutions aux pannes des machines et connaître le fonctionnement d'un hôpital dans une zone en voie de développement.
Enfin, nous voulons communiquer avec les populations locales pour en apprendre plus sur leur culture.
Publics visés
Madagascar est un pays très pauvre. 80% de la population vivent en dessous du seuil d’extrême pauvreté (1.90 USD/jour) et en zone rurale. L’accès aux soins, à l'éducation, à la nourriture, à l’eau et à l'électricité est très limité.
Le pays subit, chaque année, des catastrophes climatiques et des épidémies comme le paludisme, la peste ou le choléra.
Fianarantsoa se situe à 400 km au sud de la capitale Antananarivo. C’est une ville des hauts-plateaux, se trouvant au nord d’Ambalavao, au sud d’Ambohimahasoa et à l’ouest d’Ifanadiana. Elle est traversée par la route nationale 7 reliant Antananarivo à Tuléar et relie le côté ouest par une ligne de chemin de fer.
Fianarantsoa est assez dynamique économiquement notamment grâce à sa production viticole renommée et est l’une des villes les plus commerçante du pays. La région reste tout de même pauvre.
Dans cette région, le nombre de dispositifs médicaux est limité et ils ne sont pas forcément en bon état de fonctionnement. L’offre et la qualité des soins sont assez faibles. De plus, le personnel en ingénierie biomédicale dans les hôpitaux n’est pas suffisant face aux besoins des patients et aux nombres d’appareils médicaux à réparer.
Enfin, les fournitures scolaires (dans tout le pays) sont chères et donc difficilement accessibles pour les familles.

