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Retour sur un projet à Madagascar soutenu par le CLAP

Retour sur un projet à Madagascar soutenu par le CLAP Margaux nous fait un retour de son projet de solidarité internationale à Madagascar qu’elle a réalisé avec un groupe d’étudiantes dijonnaises en juillet 2022.

Ce projet, soutenu par le CLAP et accompagné par l’atelier mobilité Léo Lagrange de Dijon, a permis à un groupe de 12 étudiantes dijonnaises (de 20 à 22 ans), de se rendre durant 1 mois dans une école de Mananjary à Madagascar pour y mener différentes actions de sensibilisation à l’hygiène, à l'environnement et la santé auprès des enfants, à travers des jeux ludiques. 

Des fournitures scolaires, des produits d’hygiène et des jeux ont été apportés de France. Le groupe a également entrepris des réparations dans cette école (qui a subi le passage d’un cyclone en début d’année) : la réparation ou remplacement des tableaux noirs, des tables, l'installation d’une pompe pour l'approvisionnement en eau, le nettoyage, la peinture ou la création d’un jardin furent autant de tâches accomplies durant ce projet.

Voici en images, une vidéo qui illustre toutes les actions réalisées lors de ce projet à Madagascar :

Vous pouvez également consulter leur journal de bord qui retrace, en détails, l’ensemble de ce projet de solidarité internationale.

Et voici en prime, le témoignage de Margaux (retrouvez l’intégralité des 12 témoignages des participantes dans le journal de bord ci-dessus) :

 

“Nous sommes 12 étudiantes de 20 ans à 22 ans, et c'est par envie d'agir pour la solidarité que nous sommes devenues bénévoles au sein de l'ADAH (Association Dijonnaise pour l'Action Humanitaire). Nous avons, au cours de cette année, monté le projet de solidarité internationale à Madagascar en étant motivées par l'idée d'être utile à notre niveau, et avec nos moyens, pour une cause qui nous semble importante.”

“Notre équipe est pluridisciplinaire, chacune d’entre nous a pu mettre ses propres compétences au service du projet. Nous avons dû apprendre à innover et faire preuve de responsabilité.”

”Ce voyage fut pour moi l’accomplissement d’une année entière de recherches, de travail, de galères, de doutes, de victoires et de rencontres. Un magnifique projet rondement mené avec 12 personnes formidables qui clos une année pleine d’aléas.

Ce projet, ce fut la découverte d’un pays et de sa population :

J’ai passé 1 mois à contempler et apprécier la variété des paysages et les personnes qui y habitent. Malgré l’extrême pauvreté environnante, chaque personne croisée se revêtait d’un large sourire à chaque salut échangé. Cette pauvreté n’arrête pas non plus leur générosité.  

J’ai passé 1 mois à vivre à l’heure malgache « mora mora », hors du temps européen, hors du rush urbain et de son stress permanent. 

J’ai passé 1 mois à redéfinir la notion du temps qu’on décide et décidera de s’imposer et de redécouvrir les essentiels de la vie. Puisque les plus beaux moments ont finalement été les plus simples : une danse partagée avec les Sœurs, un spectacle de chant et des danses organisées par les enfants, un coucher de soleil à la plage avec les 11 filles qui m’accompagnaient …   

J’ai passé 1 mois à découvrir des enfants plus attachants les uns que les autres, qu’ils parlent français ou non; des enfants avec de nombreux talents (chant, danse ou bien théâtre); des enfants qui ne réclament rien d’autre qu’apprendre et qu’on passe du temps avec eux; des enfants qui savent attendre et s’ennuyer sans rien demander. 

Chaque chose qu’on pouvait faire pour aider, ou apporter sur place (en plus de l’aide financière) aussi petite soit elle, était accueillie avec un tel engouement (comme par exemple le remerciement par les Sœurs pour la peinture du portail par des danses, chants et prières). Tous ce qu’on pouvait apporter, ils nous le rendaient au centuple. 

Je suis d’autant plus heureuse de savoir que ce projet pourra perdurer et aider de plus en plus d’enfants, de personnes dans différentes nouvelles actions (comme l’orphelinat de la Maison de la Charité par exemple)  

A ce jour, ce projet est l’expérience d’une vie et en l’occurrence, l’expérience de ma vie. Ça ne nous change pas radicalement mais cela influera inévitablement sur les choix et la vie que l’on décidera de mener. 

Alors merci d’avoir rendu ce projet possible.” 



Projet lié : Projet de Solidarité Internationale à Madagascar

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